Stephan Eicher aime les accidents, les erreurs, ce qui n’existe pas et qui pourtant, respire avec une force indomptée. Il n’ignore pas que la beauté peut surgir de n’importe où, même d’une défaite.
Ode, son nouvel album, se promène dans son cœur, ses tripes et il butine : là un piano, ici une rythmique rock qui n’est pas sans évoquer certains de ses enregistrements passés. Plus loin, un esprit résolument soul, la voix de l’artiste japonaise Yuuko Sings, contactée pendant le confinement, qui énumère ici son menu nippon idéal et toujours et encore cette mélancolie qui irradie les dernières résistances. Et des cordes, un peu de folk, de l’accordéon...
Encore un spectacle avec des fantômes, des êtres chers partis, d’autres encore là, peut-être chancelants mais encore là.